Les agriculteurs de la région de Kherson expriment leur mécontentement face à l'augmentation du coût du transport de l'eau pour l'irrigation des champs, qui ce printemps est devenu 1/3 plus cher.
Ils se sont tournés vers les autorités pour obtenir de l'aide, ont organisé des manifestations et ont menacé de refuser de cultiver certaines cultures, comme le riz. Malgré les allégations concernant les pertes de cultures irriguées, un certain nombre de fermes ont annoncé leur intention d'augmenter la superficie des terres irriguées.
Ainsi, deux entreprises agricoles des villages de Novokievka, district de Kalanchaksky et Limanetskoye, district de Berislavsky, ont annoncé la disposition prévue des systèmes d'irrigation pour 811,5 et 132,8 hectares de terres, respectivement, pour cette année.
Et entre les villages de Zelenovka et Skhidnoye près de Kherson, une autre ferme a l'intention de construire un pipeline en polyéthylène dans le même but. D'ici la fin de cette année, la superficie irriguée de la région de Kherson augmentera de près de 1 000 hectares.
Si l'irrigation des champs ne causait vraiment que des pertes, les agriculteurs n'y investiraient pas leur argent. Les experts recommandent de faire pousser des cultures sur des terres irriguées avec un potentiel d'exportation stable.
Ils ne conseillent pas de se concentrer sur les légumes, dont les prix sont difficiles à prévoir. Il est préférable, selon les experts, de faire pousser du tournesol, du riz, du soja et du maïs sur ces terres.